ARTICLE 1
Le processus de certification ISO 9000 comme outil d’apprentissage organisationnel
Résumé :
L’analyse du lien entre processus de normalisation et apprentissage organisationnel conduit à caractériser tout d’abord l’accumulation de connaissances induites par la mise en place des normes qualité. Dans un second temps, c’est la transformation de ces connaissances en compétences susceptibles de faire évoluer l’organisation qui sera au coeur de l’analyse. Trois études de cas serviront de support à une illustration des relations possibles entre le processus de certification, la production de connaissances et l’amorce d’un méta-apprentissage organisationnel lié aux compétences clés.
par Danièle Bénézech
Professeur, CREREG, Faculté de Sciences Economiques,
Université Rennes 1
Jocelyne Loos-Baroin
Maître de Conférences (HDR), BETA,
Université de Marne-la-Vallée |
ARTICLE 2
Taille et création de valeur : une étude empirique sur des groupes français
Résumé :
Cet article étudie la taille, la performance (EVA) et les liens entre les deux avec les données de 85 groupes français. Les tests montrent des différences significatives de performance selon la taille. Mais la dimension acquise perd en pouvoir négatif quand d'autres facteurs, comme les opportunités d'investissement et la dynamique de croissance, sont introduits. Trois critères discriminants persistent pour différencier les entreprises selon leur taille : la performance, la structure financière et l'asymétrie informationnelle. Les variables à l'origine de la création de valeur sont la taille et le degré d'asymétrie d'information. En revanche, des variables comme le risque ou la structure financière n'ont pas l'influence attendue.
par Simon Parienté
Professeur
Université de Toulouse I, IAE
Isabelle Ducassy
Professeur à Euromed
Ecole de Management, Marseille
Isabelle Martinez
Maître de Conférences
Université de Toulouse I, IAE |
ARTICLE 3
Le principe d’unicité
du bilan : fondement et mise en cause
Résumé :
"Le principe de l'unicité du bilan" signifie que l'entreprise est tenue de publier un seul jeu de comptes annuels : bilan, compte de résultat, annexe. Il est à la fois nécessaire mais intenable. Nécessaire car son abandon mènerait à un foisonnement de représentations personnelles. Mais il est aussi intenable : il ne conduit pas à l'image fidèle, car la réalité est multi-polaire ou multi-interprétable.
Cependant, ce principe est également un principe flexible, donc un principe adaptable. Il se pourrait bien que respecter l'unicité, ce serait peut-être bien créer et surtout expliquer la pluralité que l'on cherche à mettre en place.
Par Gérald Augustin
Professeur IAE de Lyon,
Université Jean Moulin Lyon 3
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ARTICLE 4
Contrôle de gestion et déterminants de la compétitivité : Vers une intégration des concepts de qualité et de flexibilité
Résumé :
Le contrôle de gestion évolue, de nouvelles pistes techniques et théoriques existent dans les recherches menées autour de la création de valeur, de la régulation des dysfonctionnements et du management de la qualité, de l’apprentissage et de la flexibilité. Principalement, il apparaît nécessaire de décentraliser la production et la diffusion des informations du contrôle de gestion et d’impliquer les acteurs de l’organisation dans la communication et le contrôle.
par Frédéric Canard
Maître de conférences
Université de Nice Sophia Antipolis – RODIGE
Manuel Garcia
Maître de conférences
Université Jean Monnet, Saint-Etienne - PREACTIS |
ARTICLE 5
La répétition du singulier :
pour une reprise du débat sur la généralisation
à partir d'études de cas
Résumé :
Nous soutenons sans plus l’interroger que les résultats de nos études de cas sont généralisables. Pourtant, à viser le même critère de validité externe que les études quantitatives, non seulement nous sommes peu convaincants, mais nous risquons de renoncer aux principaux atouts de notre méthode. Plutôt que nous escrimer vers des lois générales, auxquelles nous ne saurions prétendre, nous gagnerions à rechercher la répétition : les problématiques se répètent, mais la façon d’y faire face est singulière, affirmant une différence à étudier pour elle-même. L’étude de cas alors n’a plus à se prouver comme échantillon représentatif, elle se propose comme un possible : chemin exemplaire, récit ou proposition de monde, ouvrant à une responsabilité qui ne se limite pas à un suivi de règles.
par Jean-Luc Moriceau
Maître de conférences
GET/Institut National des Télécommunications -, Evry |
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