ARTICLE 1
Représenter la vision stratégique du dirigeant de PME-PMI : cartographier ses possibles, ses souhaitables, ses impossibles et ses non souhaitables.
L’exemple de « DECAPIN »
Résumé :
Cet article a pour objet de répondre à la question suivante : comment représenter, de manière globale et structurée la vision stratégique du dirigeant de PME-PMI ? A cette fin, dans un premier temps, nous proposons de redéfinir la vision stratégique comme « la représentation mentale -du dirigeant- d’un ensemble de décisions, actions, événements jugés comme possibles, impossibles, souhaitables, non souhaitables (« S.P.I.N.S ») et incontournables ». Dans un second temps, la cartographie cognitive est adaptée afin de visualiser et d’analyser la vision stratégique ainsi définie. L’exemple d’une petite entreprise industrielle (DECAPIN) sera exposé à titre exploratoire et d’illustration.
par Dominique Phanuel
Maître de conférences, H.D.R
Université d’Orléans, Faculté D.E.G, I.A.E d’Orléans
Laboratoire Vallorem
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ARTICLE 2
Les choix stratégiques d'externalisation des services comptables dans une économie en développement.
Résumé :
Cette étude développe et teste un modèle explicatif de l’externalisation comptable à un moment donné. Elle s'appuie sur les théories des coûts de transactions, des ressources et des compétences et de la contingence. Par une approche positive, un questionnaire a été administré auprès de 79 entreprises camerounaises. Après traitements statistiques, il ressort que les différentiels de coûts et de compétences demeurent les vecteurs majeurs de la décision de faire ou faire faire. Une grande incertitude externe conduit à l'externalisation, confirmant ainsi le caractère flexible des formes d'organisation externes. L’externalisation est aussi dictée par des facteurs contextuels.
par Serge Valant Gandja
Docteur ès Sciences de gestion
BEM-Bordeaux Management School
IRGO, Université Montesquieu Bordeaux IV |
ARTICLE 3
Les effets du vote par Internet aux assemblées générales des actionnaires sur la gouvernance d’entreprise actionnariale
Résumé :
Le vote par Internet aux assemblées générales des actionnaires (VI aux AGA) est utilisé par des sociétés cotées en France depuis 2003. Il concrétise l’utilisation des nouvelles technologies et des systèmes d’information dans le cadre de la gouvernance d’entreprise. Bien que de nombreuses sociétés commencent à l’adopter en France, la recherche académique omet l’étude du VI aux AGA. Ce papier propose d’analyser les effets de cet outil en matière de gouvernance d’entreprise actionnariale, en particulier ses effets sur l’activisme actionnarial. A ce jour, aucune étude scientifique sur le thème n’a été publiée en France en dépit du contexte financier actuel. Les résultats de cette recherche mettent en lumière les apports du VI en termes de favorisation de l’activisme actionnarial et d’amélioration de la qualité de la communication avec les actionnaires. L’adoption du VI confère une image d’entreprise innovante en matière de gouvernance d’entreprise et contribue à réduire l’asymétrie d’information entre actionnaires et dirigeants.
par Sonia Abdennadher Cheffi Docteur en sciences de gestion Enseignant-chercheur à l’École de Management de Normandie |
ARTICLE 4
La cotation à l’étranger : quel intérêt pour les actionnaires minoritaires ?
Résumé :
La question relative à la protection des actionnaires minoritaires est au coeur du débat sur le gouvernement d’entreprise. Si le droit en vigueur dans un pays donné n’offre pas une réelle protection aux petits porteurs, la cotation sur une place étrangère peut constituer un mécanisme de substitution. Un nouveau courant s’est développé autour de cette problématique souscrivant à l’hypothèse dite de « dédouanement ». À travers la cotation à la bourse d’un pays, comme celui des États-Unis, où la surveillance est plus étroite et le cadre de conformité plus rigoureux, l’entreprise signale son souhait de respecter les règles de bonne gouvernance en général et les droits des actionnaires minoritaires en particulier. Cet avantage en termes de protection des actionnaires n’est toutefois pas sans équivoque et le débat est loin d’être clos. Bien qu’il ne soit le premier, le cas de l’entreprise française Vivendi Universal nous montre les limites de la cotation à l’étranger dans la protection des minoritaires.
par Sonia Makni
Université de Reims Champagne-Ardenne
Mehdi Nekhili
Maître de Conférences
Université de Reims Champagne-Ardenne
Rouen Business School |
ARTICLE 5
Enracinement des dirigeants vers une intégration des clients dans la gouvernance des entreprises
Cas des entreprises Tunisiennes Cotées
Résumé :
Cet article poursuit deux objectifs. En premier lieu, il vise à comprendre la relation entre l’activisme managérial et la satisfaction des clients dans le cadre des évolutions des systèmes de gouvernance marquées par le passage de la valeur « actionnariale » vers une valeur de type « partenarial ». En second lieu, il traite de la particularité empirique du contexte tunisien par rapport à l’intérêt grandissant des parties prenantes. A partir d’un échantillon de 585 observations annuelles concernant 45 Pdg d'entreprises cotées au cours de la période 1996-2008, nous avons évalué l'importance des réseaux relationnels externes dans le cadre de l’activisme des dirigeants grâce aux régressions logistiques.
par Ben Taleb, Dorsaf
Assistante Time Higher School Tunisie
Catherine Léger Jarniou
Maître de conférences HDR Université Paris Dauphine |
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